Visite dans un musée sur l’histoire de l’Egypte

Le 10 juillet à Barcelone, j’ai visité un musée privé qui présente des oeuvres de l’Egypte antique, et propose en vente divers articles pour prolonger l’expérience.

Je suis passé par plusieurs sentiments :

  • La curiosité. J’ai commencé la visite par la bibliothèque fournie, qui propose pas mal d’ouvrages, de différents auteurs, qui permettraient à chacun d’étancher sa soif. La question qui titillait mes neurones était : jusqu’à quel niveau, le récit n’est pas orienté ? Les objets derrière les boîtes de verre, pour nombre d’entre eux et la signification qui en est donné. Le nombre et la diversité des visiteurs.
  • La surprise. C’est une chose de voir des documentaires, de lire des livres mais tomber sur un timeline bien fait et bien présenté qui retrace cette histoire, est un choc et une claque agréable. Elle a le chic de repousser encore plus loin, les limites que nous fixe notre ignorance. Trois étages d’oeuvre pour figer des jours.
  • Le réalisme. Après lecture de ces tableaux, j’ai pris la décision de ne pas essayer de tout retenir, deux heures ne suffirait pas, il faudrait une vie entière, disposée et disponible pour refaire le temps.
  • La colère. La course aux antiquités privent de repos ceux qui s’en sont allés. Ils sont dans des boîtes de verre loin de chez eux, loin de leur temps, livrés au regard divers de ceux qui les visitent. Humains ou animaux, ils sont livrés au voyeurisme des contemporains. Ce sentiment de colère a entrainé une question : que gagne les descendants ou propriétaires légitimes de ce marché de leur histoire ? Le réflexe patriarcale a privé les femmes du devant de la scène. Elles privent aussi les objets de leur lieu d’expression, elle crée un vide qui est une plaie béante douloureuse.
  • L’exaspération. Mon ignorance, celle de ne pas savoir prendre des photos correctes derrière une vitre qui reflète comme un miroir, et une lumière artificielle qui bouscule les nuances de couleurs.
  • Le questionnement. Comment entrer en contact avec mes ancêtres pour connaître l’histoire, celle qui me concerne ? Comment remontrer le temps dans un couloir étroit qui me renseignerait sur les liens visibles et invisibles qui me co-définissent comme personne à part entière aujourd’hui ?
  • Confus. J’ai appris l’alphabet Egyptien et de nouveaux symboles avec des significations profondes. Elles excitent mes neurones dans un sens tantôt dans l’autre. Que sais-je de mon histoire au delà de mes grand parents et encore ?
  • La gratitude. Merci à tous ces personnes bâtisseurs et bâtisseuses d’un monde qui ne fini pas de bousculer le nôtre et donner un sens au génie créateur de l’Homme.

Aller plus loin que le fantasme, plus loin que les vérités du chasseur, de l’archéologue, du politique, plus loin que les informations qui disent et se contredisent trop souvent, se faire sa propre idée et se nourrir de ses doutes et convictions, une étape nécessaire dans la marche de tous les jours.

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