Construire une pyramide : un modèle de gestion des savoirs

La construction des pyramides est encore de nos jours l’objet de nombreuses questions et fantasmes des scientifiques du monde entier.

C’est un fait indéniable, elles existent et c’est un défi qui a demandé de nombreux efforts et la mise en commun de nombreuses intelligences.  Elles existent, elles sont visibles, on peux les visiter, toucher, grimper et admirer ces oeuvres faites de mains d’hommes et femmes qui en leur temps avaient su comment oeuvrer ensemble pour bâtir et transmettre des savoirs. Elle pose avec acuité l’origine des savoirs et des processus d’organisation d’une société qui oeuvre pour atteindre des résultats. 


Si on devait les comparer à des produits d’une entreprise moderne, les pyramides sont parmis les plus vieilles oeuvres au monde, fruit de processus huilé et mis en musique de main d’orfèvre. Elle ne sont pas qu’en Egypte, on les retrouve dans d’autres pays du continent et d’autres continents du monde.

La question qui peux suivre est comment ce savoir a t-il été transmis et organisé ?

La gestion des savoirs sur les chantiers des pyramides ne précédent pas t-elle de celle qui sont codifiées et revendiquées comme venant du côté du soleil levant ? Ses origines ne sont pas plus lointaines ? On est en droit de se poser la question.

Prenons le temps de nous poser les milles et une question des concepteurs de pyramide :  Où construire ?  Quels matériaux ? Quels outils ?  Combien d’Hommes ? Comment les organiser ?  Quelle culture enseigner pour que le chantier ne devienne une lutte incessante d’égos ?   Quelles fonctionnalités ?  Quel message graver pour la postérité ?  Quels moyens financiers pour réaliser l’édifice ?  Quels arguments pour avoir l’approbation du bénéficiaire ?  Quels orientations par rapport aux pôles ?  Quelles durées du travail afin que les organismes puissent travailler pendant une longue période ?  Quels outils et quelle charge maximales pour ces outils ?  Comment rendre compte et évaluer les avancées ?  Comment assurer santé et gîte ?  Comment capitaliser les nouveaux apprentissages, les enseigner et disséminer auprès des autres ?  Quels enseignements et pour quels usages ?  etc. 


Autant de processus à penser et mettre en oeuvre. Autant de pièces du puzzle à assembler pour parvenir à un résultat.

Ces innombrables questions ne changent pas que l’on soit dans un gouvernement national, une ville, une collectivité territoriale, une organisation d’acteurs non étatiques, une entreprise privée, une entreprise publique ou une collectivité.

Ils ont trouvés les réponses et les pyramides parlent pour eux. Ces méthodes qui ont fait leur preuves dans les communautés qui sont les nôtres, comment les remettre au goût du jour ? Comment actualiser à la réalité de notre temps ? 

La gestion des savoirs est un outil qui met en musique les connaissances implicites et explicites à travers des processus adoptées et partagées pour parvenir à des résultats qui assure le développement d’une entreprise ou une collectivité. Force est de constater que nos sociétés africaines dans une vaste majorité ont tournées le dos à l’organisation de la société qui a permis de notables avancées. La colonisation sauvage qui est passée par là a tôt fait de changer le paradigme d’une majorité, mettant en minorité ceux qui ont appelés très tôt à une prise de conscience des dangers de cette lobotomisation.

Force est de constater que la colonisation et ses effets se sont inscrits dans les mémoires anesthésiant la partie du cerveau qui réfléchit. Nous consommons et triste est de constater que tous les niveaux de la société est affectée. Plus triste encore, nous consommons ce qui n’est pas notre histoire, nos peuples ont pour ancêtres les gaulois quand pour d’autres se sont les vikings, chacun se réfugiant derrière la langue du colons mais prisonnier des mêmes tares.  

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