Citoyen, je dois être

Nous naissons libre, homme ou femme et, nous apprenons à être des citoyens. Un citoyen conscient de ses devoirs et agissant pour le respect de ses droits.

 

Il y a des rencontres qui, vous ouvrent les yeux. Il se trouve des moments qui arrachent votre naïveté et vos idées idéalistes. La naïveté, est de penser qu’ils veulent seulement brûler des croix. La naïveté est de penser qu’ils amélioreront les services de base (eau, éducation, énergie, assainissement, logement, santé, etc.) si, tu restes les bras croisés. La naïveté, est de penser qu’ils bougeront le petit doigt sans, une mobilisation citoyenne. Le politique n’agit que quand, la population veille.

Le monde est définitivement divisé en deux camps, les prolétaires et les usuriers. Les usuriers, ils mettent tout en œuvre, pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. Si ces objectifs demandent d’éliminer la moitié de l’humanité, ils ne s’encombrent pas d’émotions. Détourner l’attention des masses ou, user d’artifices et subterfuges pour nous bercer dans l’illusion -ne déclarent-ils pas que, depuis 70 ans, l’Europe n’a pas connu de guerre ?-, si c’est le prix à payer, ils y vont pied au plancher. Ils possèdent un agenda qu’ils déroulent, patiemment et avec méticuleusement. Leur nombre  est à la hausse, grâce à un nombre toujours croissant d’hommes et femmes, prêt à se faire une place au soleil, quelque soit le prix.

De l’autre côté, il y a cette majorité qui s’est arrêtée, et se contente de ce qu’elle reçoit. Elle ne voit pas le loup qui rôde autour d’elle, elle se berce d’illusions par des leurres savamment entretenues. Elle consomment de l’information comme, ces plats consommés à la va vite dans la restauration rapide. Loin est le temps des joutes oratoires, loin sont les moments où dans la cité, loin sont ces moments, autour de l’arbre à palabres, les décisions de la cité se prenaient de manière inclusive et participative. Elle s’est résignée à laisser son avenir, qu’elle tient entre ses mains, lui échapper.

À quel moment -esclavage, colonisation, décolonisation, mondialisation, crises économiques, crises sociales, etc- les rôles se sont inversés, difficile de le dire, il est tout autant difficile, de retrouver la trace de cette rupture profonde entre des populations qui donnent le pouvoir à ces dirigeants qui l’exercent.

Aujourd’hui la question devrait être pour chaque citoyen quelle est ta contribution pour ta communauté, ta ville, ton pays ?  Comment arrives-tu à dormir les deux poings fermés, conscient de la vague destructrice qui se prépare à t’emporter ? Penses-tu que le fatalisme est une attitude crédible et recevable pour tes enfants ? Quel est ton leg pour les générations futures ? Il ne s’agit pas, de se sacrifier chez ces mâtons qui sont prêt, à laisser libre court à leurs instincts animales, il s’agit, de faire porter sa voix à un projet de société par la confrontation des idées, il s’agit d’user de son droit de voir les actes de reddition de comptes être effectif, il s’agit… S’engager, passe aussi par le refus de passe droit, d’être acteur d’actes de corruptions, de passer comme un taxi brousse plein devant des cas d’injustices, de refuser son devoir de citoyen, etc. Ces actes, dans de nombreux cas, signent la fin de projets sociaux (pas de matériels dans les hôpitaux, pas de salle de classe, pas de routes pour aller vendre les récoltes, pas d’eau potable dans le robinet, pas de lumière au bout de l’ampoule, etc.). La liste est longue, tant les maux gangrènent nos sociétés. Tchakkkk, eneo a frappé, les branchements anarchiques ont surement augmenté la demande en énergie et, malheureusement difficile de répondre à une demande qui ne peux être évaluée.

Exercer sa citoyenneté, c’est aussi, véhiculer sa culture et son patrimoine qui, représentent et présentent sa ville, son pays au reste du monde, c’est gratuit et, ça fait de vous un ambassadeur. N’est-ce pas un rôle que l’on souhaiterait tous endosser ?

@sanzhiet #peace