On ne fini pas d’apprendre en ce qui me concerne, pour les autres je ne sais pas. On ne cesse de se découvrir à travers le regard et les avis des autres.
Du haut de mes 37 ans que je porte avec beaucoup d’hardiesse, je m’étonne à reformater totalement mon approche de l’amitié et l’amour. Je m’étonne de vouloir un bébé d’abord, le mariage viendra après me dis-je. J’entends déjà crier ceux qui me sont chères. Je me surprend à guetter le chant des oiseaux chaque matin, peu importe l’endroit où j’ai posé ma couche, est-ce un appel à la nature ou l’expression de mon côté enfant qui malgré l’âge et les épreuves s’émeut de la nature.
Je développe de nouvelles amitiés et je me perds en amour, la séduction m’est interdite et on me traite de manipulateur des cœurs. Qu’ai-je fait bon sang ? Est-ce mal de se réveiller d’une longue léthargie ? Est-ce un crime de rêver de bonheur simple et sans prise de tête.
Je suis perdu dans ce monde qui est plein de codes, normes, habitudes et attitudes à adopter ou afficher, je me prends à rêver d’être un anti-conformiste. Est-ce un rêve pour l’anti-conformisme, je le suis un peu et il s’affirme au gré de la confiance qui naît de l’assurance que j’ai droit au bonheur.
Qu’est ce que le bonheur, je ne saurais le dire. Mais on m’a dit que j’y ai droit, je peux vivre des aventures folles et sans mon carcan trop trop sérieux. Ma nature s’en va t-elle ? Non au contraire elle se redécouvre une vie à construire, une vie pleine d’aventures qui me tendent les bras.
Dans ma tête l’opposition a rejoint le parti au pouvoir pour prendre des décisions : je serais attentionné, je vais continuer à être compatissant mais sans vouloir régler les problèmes du monde, Dieu le fera… »Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a pratiquement cessé de vivre. » Albert Einstein
Une histoire plurielle 