Si les classes sociales n’existent pas, à quoi bon une guerre entre des génoises et des cerises. Pour un profane comme moi, se battre est inhérent à l’Homme. C’est écrit dans son ADN et il ne pourra rien y changer.
La guerre est le seul mot qui garde son sens littéral dans ce titre. Aussi loin que remonte mes souvenirs et tout ce que j’ai pu observer, elle a tout son temps et est très généreuse car, tout ce qui gravite autour d’elle est conviée à une danse macabre.
L’essence de la vie est précédée de la mort, il nous faut mourir pour gagner des galons.
- Venir au monde est un exploit. Le spermatozoïde qui féconde l’oeuf est un guerrier victorieux. Il est considéré comme un intrus dans l’utérus, il est combattu vigoureusement et assailli violemment avec toutes les armes disponibles. Rencontrer l’oeuf et ne faire qu’un avec lui, n’est pas l’atteinte du saint graal il faut vivre, se développer et venir au monde. La vie commence par un combat et il s’arrête à fin du roman.
- Dans la religion chrétienne, le livre de la genèse nous plonge dans une guerre subtile qui a façonné le monde tel que nous le voyons. les modèles de destruction que sont les bombes atomiques ou encore les tsunamis sont de la rigolade face à l’épée de Damoclès que fait planer cette guerre. Elle a décidée de la vie que nous allons devoir mener dans ce monde, de l’avenir des générations sans nous convier autour de la table, de la dureté
ou nondu coeur des Hommes, de la rage de tout posséder et détruire. - Les riches se battent pour être plus riches, les puissants pour avoir plus de pouvoir, les pauvres pour survivre tout cela dans un fracas inaudible qui détruit un peu plus, à chaque minute, de manière inexorable, le monde dans lequel nous vivons.
- Les animaux ne sont pas en reste, la chaîne alimentaire est réglé comme une horloge, chacun sait qui il mange, quand il faut le manger et avec qui. La nature s’y mêle parfois pour désorganiser tout ça mais le plus grand prédateur et aussi le plus méchant se débrouille comme un chef pour distiller le poison mortel autour d’eux.
La guerre des classes sociales ou des génoises et des cerises est de mon point de vue présente dans tout ce qui vit. Nous sommes en guerre avec nous pour grandir et avec les autres pour exister voire survivre.
Réflexion intéressante. Toutefois, prendre le temps de vivre tout simplement devrait souvent primer aussi. A force d’envisager nos vies comme des combats, elles nous filent entre les doigts.
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