Au bout de trois mois, la période probatoire tire à sa fin et se profile l’évaluation obligatoire qui détermine la suite ou l’arrêt d’une collaboration professionnelle naissante.
La culture de l’entreprise, le tempérament des décideurs et d’autres éléments très subjectifs sont des éléments qui font partie de cette évaluation. Le plus effrayant c’est que vous n’en savez rien avant de vous y retrouver.
Les mois précédents, beaucoup de choses se passent : prise de pouls, construction de son travail en fonction des besoins exprimés et termes de référence du contrat, beaucoup d’attention pour déceler les bons et les mauvais, du tact pour se positionner comme neutre des rivalités vieilles comme le bureau que vous intégrez, des blocages à gauche si vous êtes trop entreprenant et des conseils gratuits à écouter avec beaucoup d’attention.
Dans cette jungle où vous devez survivre, vous êtes scrutés de toute part, même l’huile sur le feu est moins surveillé que vous car chacun se demande à qui il a affaire. Vous devez faire vos preuves avec, une marge de manœuvre infime car la confiance se mérite mais hélas il faut du temps pour cela.
Arrive le jour du jugement, face à vos juges, ne sachant pas l’issue la prolongation se joue en quelques heures. Vous êtes préparés en amont, mais point maître de la décision. Tic tac tic tac, les minutes qui s’écoulent de votre montre très souvent inaudible ont soudainement un volume sonore élevé…tic tac tic tac, le verdict tombe cynique parfois, chaleureux souvent mais, quelque soit l’issue il vous met sur des rails. De nouveaux rails avec un challenge et des défis qui se profilent et pour lequel vous devez relever la tête.
Produire des résultats, partager les éléments de votre domaine de compétence, s’intégrer dans votre nouvel environnement sont des éléments qui vous aideront à arriver confiant le jour de l’évaluation de votre période probatoire et le reste sinon tout le processus cela dépend du Seigneur.